RAMA CHAHINE
architecte HMONP
assistante chef de projet chez Partenaires Architectes
16.07.1991
Syrienne
Architecte HMONP ENSAP Belleville
Erasmus EPFL Lausanne et HEIA Fribourg, Suisse
DSA Risques Majeurs
Dans quelle(s) mesure(s) êtes vous confrontée aux risques majeurs ?
Personnellement, je suis confrontée à un risque spécifique qui est de nature anthropique, c’est-à-dire la destruction physique causée par la guerre en Syrie. C’est une approche différente de celle des risques naturels dans la mesure où l’intervention ne peut se faire qu'a posteriori de l’impact. La prévention est difficilement car ce type d'aléa est imprévisible et s’invite sous différentes formes.
En revanche, la reconstruction, processus qui a déjà été déclenché en Syrie, est soumise à différentes problématiques et répond à des intérêts aussi divergents que variés. L’enjeu pour l’architecte est de réussir à mettre en avant des lignes directrices, l’usager et ce qu’il pense être la bonne réponse pour la ville, tout en prenant en compte les différents paramètres extra-architecturaux et urbains.
Travaillez-vous avec d'autres corps de métier dans le domaine
du risque ?
Lors d’un workshop réalisé dans le cadre du DSA Risques Majeurs au Népal, j’ai eu l’occasion de travailler de plus près avec des personnes qui traitent le risque sismique, mais aussi qui le subissent. Leur approche ne pouvait être que bénéfique à la réponse que nous, architectes en cours de spécialisation, pouvions apporter. Ingénieurs, maçons, paysans, etc., tous avaient un retour d’expérience qu’il était important d’écouter.
Rétrofitting d'une maison touchée par le séisme à Dolakha, Népal
Vue sur la banlieue de Damas détruite, mai 2016
Rétrofitting d'une maison touchée par le séisme à Dolakha, Népal