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LAURE LUCADOU

titulaire du diplôme d'architecte DE
DSA Architecture et Risques Majeurs
vice présidente des ARM

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23.12.1993
Française

DEA - ENSA Toulouse DSA Architecture et Risques Majeurs - ENSA Paris Belleville

Dans quelle(s) mesure(s) êtes vous confrontée aux risques majeurs ? 

    Au cours de ma formation d’architecte, j’ai eu l’opportunité d’étudier au Mexique et d’y développer un projet de toilettes sèches dans une communauté marginalisée des montagnes de Oaxaca, en proie à la sècheresse, à l’érosion mais aussi au risque sismique. J’ai pu poursuivre ce travail en Éthiopie, puis développer un projet de fin d’études plus large sur un village isolé des hauts-plateaux au contexte politique, économique et social complexe, sur fond d’érosion et de sècheresse accrues.

    Ces premières expériences, ainsi que le séisme de 2017 à Mexico qui m’a touchée particulièrement, m’ont donné envie de me spécialiser sur ce sujet peu abordé en ENSA, et à suivre le diplôme de spécialisation en architecture et risques majeurs à l’ENSA PB.

    Durant cette formation, j’ai donc eu l’occasion d’étudier sur des territoires complexes et multirisques tels que l’île de Mayotte (explosion de l’habitat informel et insalubre, risques sismique, cyclonique, et de crue torrentielle), la ville de Saïda au Liban (risque sismique, risque de tsunami, habitat insalubre), et la ville de Pierrefitte-Nestalas dans les Pyrénées françaises (risque sismique et risque de crue torentielle). Nous avons étudié chacun de ces territoires en tâchant d’être le plus exhaustif possible pour ensuite proposer des interventions à différentes échelles visant à chaque fois, comme toile de fond, à la réduction des risques de ces sites, ainsi qu’à la réponse aux problématiques spécifiques de chaque lieu.

    C’est cette vision que je souhaite défendre dans ma pratique du métier d’architecte : considérer la gestion des risques majeurs comme un levier de résilience, de réduction de la pauvreté, d’amélioration du cadre de vie, qui permet d’initier des cercles vertueux de développement durable. Un enjeu qui me semble être crucial, auquel il est préférable de faire face pour en tirer parti plutôt que de l’ignorer.

Travaillez-vous avec d'autres corps de métier dans le domaine

du risque ?

      À ce jour, j'ai eu l'occasion de travailler sur un projet en zone à risques en agence d'architecture, pour lequel nous avons travaillé avec un bureau d'études environnemental ayant la compétence "vulnérabilité au risque inondation". Nous avons également travaillé avec la DDT et la DSCRM.

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