À Nantes, Gru travaille sur les problématiques d’habitat des exilés dans la ville. Il s’agit d’apporter par l’architecture des solutions pour améliorer les conditions de vies dans les habitats précaires, en squat notamment. Notre volonté est également de les rendre visibles, de les donner à voir dans l’espace public grâce à des dispositifs d’exposition.

     Le collectif s’intéresse également à l’architecture comme moyen de soigner et de conserver le patrimoine commun, d’assurer la protection des personnes quand leur environnement devient hostile ou de générer un développement économique. En France ou sur d’autres continents, cela prend la forme d’architecture parasismique, de réhabilitations, de constructions nouvelles intégrant des matériaux naturellement abondants (terre, bambou).

    Pour les projets liés aux risques, Gru collabore principalement avec des acteurs associatifs et cherche à intégrer les habitants ou futurs habitants dans la construction.

    Le collectif met à disposition ses compétences en tant que concepteur et constructeur. La fabrication des dispositifs conçus est un point primordial dans notre démarche. Ce travail est lié à une volonté d’expérimentation sur les matériaux, mettant en œuvre des techniques de détournement et de réemploi.